
D’après le dernier recensement effectué en décembre 2017, les États-Unis comptaient près de 325 millions de résidents. Les données statistiques révèlent ensuite que le territoire se retrouve en 3e place parmi les grands pays en matière de nombre d’habitants. On constate alors que les ¾ d’entre eux sont des citadins et que les 30 % se concentrent dans les métropoles.
Depuis plus d’une décennie, on a pu enregistrer la plus faible progression de la population américaine à raison de 0,5 %. Ce phénomène est marqué par de nombreux facteurs tels que la baisse des naissances, la décadence au niveau de l’immigration ou encore la déficience du système de santé…
L’historique retrace l’origine du pays, issu du regroupement de treize nations ayant revendiqué leur indépendance en 1776. Aboutissant à une victoire, cette occasion leur permit de créer les États-Unis d’Amérique. L’afflux des immigrants venus du monde entier engendre par la suite une forte croissance démographique. Ceci a pu compenser en grande partie les effets d’une faible natalité. D’autre part, l’accroissement naturel, très récemment revu à la baisse, connaît un véritable bouleversement en raison de l’augmentation du nombre de décès par rapport aux naissances. Ce qui amène la situation démographique vers un ralentissement du taux de croissance annuel. En outre, l’espérance de vie est estimée à 76 ans pour les hommes et celle des femmes à 81 ans.
La majorité de la population se concentre surtout dans les grandes métropoles telles que New York, Los Angeles, San Francisco, Seattle ou encore Miami grâce à leurs spécificités reconnues au niveau mondial. Au sein de la mégalopole que l’on appelle aussi « BosWash » (de Boston à Washington), on y recense environ 60 millions d’habitants pour 1 000 km, en comptant les banlieues s’étirant à plus d’une dizaine de kilomètres.
Dans les états du Nevada, de l’Arizona et du Texas, le taux de croissance démographique affiche une nette extension. Le même cas est recensé du côté de la Californie, de la Floride, ainsi que dans les régions de l’ouest et du sud des États-Unis. Contrairement à la Virginie occidentale, le nombre de citoyens diminue de manière inévitable.
Voici le classement des 5 villes les plus peuplées des États-Unis, parmi lesquelles se classent :
L’image de la société du pays s’est toujours distinguée par son côté cosmopolite. Depuis 1978, une directive nommée « Federal Directive n° 15 » fut éditée par le gouvernement fédéral américain. Cette attestation implique officiellement l’existence de quatre minorités raciales et ethniques ayant forgé la population américaine. Leur classification se démontre sur ces différents points de vue :
Les Amérindiens ou « American Indians », incluant les indigènes d’Alaska (Alaskan Natives) : il s’agit d’une communauté regroupant toutes personnes originaires des tribus autochtones d’Amérique du nord, souhaitant maintenir leurs identités culturelles par l’affiliation tribale. Autrement, on les appelle des Native Americans, First Americans, Original Americans, Indians, Amerindians, Amerinds, Aboriginal, Indigenous, Red Indians ou Red Men. Les traces de leur civilisation se découvrent dans les régions du Minnesota, du Nebraska, du Dakota et du Connecticut ;
Les Asiatiques (Asian Americans), y compris les insulaires du Pacifique (Pacific Islanders) : ceux-ci mentionnent les individus originaires de chacun des peuples de l’Extrême-Orient, des îles du Pacifique et de l’Asie du sud-est. Les pays comme la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée, les Philippines, les îles Samoa… font partie de cette catégorie de citoyens ;
Les Noirs (Blacks) : rassemblent les personnes venues de chacun des groupes de peuples noirs d’Afrique. D’après les statistiques révélées en 2013, près de 41 millions d’Américains proviendraient du continent africain ;
Les Hispaniques (Hispanics) : ils ont formé la première minorité s’étant établie aux États-Unis. Un sondage effectué en 2014 a indiqué que 17, 4 % des habitants sont d’origine hispanique. La plupart d’entre eux jouissent de la nationalité américaine. Constituant un groupe ethnique, les Hispaniques se répartissent en deux catégories :
les Hispaniques de race blanche ;
les Hispaniques de couleur appelés « latino », comprenant les Brésiliens lusophones, les Haïtiens francophones mais aussi les citoyens venant de Porto Rico, de Cuba, de l’Amérique Centrale. Font également partie de ce groupe les Chicanos, des hispaniques originaires du Mexique vivant aux États-Unis.